Noire, sans étoiles, quelques faisceaux de lumière venant des projecteurs de la base militaire, voici à quoi ressemblait cette nuit. Tout était calme, les gardes faisaient leur ronde autour de la base. Aucun soldat se trouant à l'extérieur de la base ne savais ce que se tramait à l'intérieur. Mais ils ne s'en préoccupaient pas plus que ça. Ils étaient là pour surveiller les secrets qu'abritait cette dernière, au péril de leur vie. Les soldats étaient habillés d'un treillis militaire foncé, d'une veste de la même couleur et d'un gilet par-balles . Ils avaient, comme arme, un AK-47 et un pistolet silencieux, comme système radio, une minuscule oreillette et comme équipement, une lampe-torche. Les gardes devaient, toutes les demie-heures, faire un rapport au QG. Un des soldats venait justement d'en faire un. « Rien à signaler » venait-il d'annoncer. Soudain, un petit bruit, comme un frottement des feuilles, venait de se faire entendre. Un garde l'entendit, et s'enfonça dans lauré des bois, juste à côté de la base. Il était entouré d'herbes hautes et d'arbres. Le même son que tout à l'heure se fit entendre de nouveau. Le garde trembla, puis se dit que ce n'était peut-être rien, que c'était le vent qui venais de faire bouger les herbes. Malheureusement, le vent était couché. Même pas une petite brise ne se faisait sentir. Le frottement recommença. Il se rapprochait. Le soldat alluma sa lampe et inspecta les herbes. Rien. Le bruit recommença. Il était de plus en plus proche. Il arrivait. Le soldat était terrorisé. Soudain, une silhouette se dressa derrière lui. Ce dernier sua à grosse goute. Un autre petit bruit se fît entendre, comme une lame qu'on sortait de son fourreau. Le garde se retourna rapidement. Rien. Il n'y avait que des arbres et des herbes. Rien d'autre. Il crut qu'il était fous, que c'était le surmenage, que c'était le fait de travailler de nuit pour protéger cette base aussi mystérieuse qu'intriquante. Quelques secondes après s'être retourné, la silhouette refît surfasse. Cette fois si, un couteau en main. Le garde sua de plus belle. La lame du couteau se leva au dessus de lui. La lumière de la lune l'a fît scintiller. Le cœur du pauvre soldat battais de plus en plus vite. On pouvait l'entendre à 100m aux alentours. Puis, plus rien. Un énorme silence. Les battement d'ailes des oiseaux qui fuyaient était la seule source de bruit.